Je ne sais pas pour vous, mais moi ça m’énerve quand au resto, je regarde une carte qui présente des plats aux noms super alléchants, et que le résultat n’est pas à la hauteur.
Je veux dire les noms ronflants du style « carpaccio d’ aubergines à l’huile de basilic sur lit croquant « , alors que vous voyez arriver 2 tranches d’aubergines grillées, une feuille de basilic et 3 pauvres pignons qui se battent en duel.
C’est de la publicité mensongère. Ca fait rêver, saliver, ça fait surtout entrer dans le resto quand on est nouveau dans le coin, et arrivé là … rien, nada, peanuts !
Je ne vous parle pas non plus des intitulés pompeux genre « délice fruité aux 3 parfums, et son nuage mousseux », qui ne vous en disent pas plus sur ce que vous allez manger.
C’est un peu comme quand vous allez à Casto acheter de la peinture marron.
Vous êtes déjà allés à Casto acheter de la peinture marron ? Ben y’en – a – pas !
Y’a des « taupe », des « tommette » des « fauve », des « feu », des « brun machin », des « brume de truc », mais de « marron » pas la queue d’un !
A bien farfouiller dans les allées, vous trouverez peut-être, au bout d’un quart d’heure à vous tordre le cou dans les rayons un « marron glacé », mais point de marron tout cru.
Parce que le « marron », c’est pas vendeur. Pour eux, ça fait René qui repeind son portail, le dimanche matin en jogging nylon et en tongs.
Les plats dans les restos, c’est pareil. Si la recette est belle, pourquoi l’enrubanner dans tout ce blabla ?
Par contre, il faut bien reconnaître que quand ce que vous commandez est à la hauteur de l’émoi papillaire (siiii, ça se dit !) suscité au plus profond de vous lorsque vous avez lu le menu … là, c’est grandiose !
La poésie des mots est aussi douce à vos oreilles, que les mets le sont à votre estomac, (pétard ! c’est beau ce que je dis …) et le contrat est rempli.
Bref, y’a pas de raisons, je viens de faire des muffins bananes- pépites de chocolat tout simples, et tout bons, alors moi aussi, c’est décidé, j’me la joue …
Douceurs des Caraïbes aux pépites croquantes d’ébène
(j’ai pas trouvé plus prétentieux, et vous ? )
- 250 g de farine
- 100 g de beurre mou
- 50 g de vergeoise brune
- 60 g de sucre en poudre
- extrait de vanille
- 1 sachet de levure
- 2 oeufs
- 1 banane bien mûre
- 100 g de pépites de chocolat
- sucre glace
Les étapes de préparation
Mélangez farine, sucres, et levure, et écrasez soigneusement une banane bien mûre dans ce mélange. Ajoutez 2 oeufs, le beurre. Mélangez.
Roulez les pépites dans du sucre glace (elles ne tomberont pas au fond des muffins), et incorporez.
Versez dans des moules à muffins en silicone si possible, et cuire 15 à 20 mn, à 180 °C.